{"created":"2023-05-15T13:35:29.051604+00:00","id":6740,"links":{},"metadata":{"_buckets":{"deposit":"3662c365-1b8b-4328-84ab-dd93ddb3c973"},"_deposit":{"created_by":3,"id":"6740","owners":[3],"pid":{"revision_id":0,"type":"depid","value":"6740"},"status":"published"},"_oai":{"id":"oai:tobunken.repo.nii.ac.jp:00006740","sets":["20:1136:1140"]},"author_link":["27446","27447"],"item_10001_biblio_info_7":{"attribute_name":"書誌情報","attribute_value_mlt":[{"bibliographicIssueDates":{"bibliographicIssueDate":"1963-03-30","bibliographicIssueDateType":"Issued"},"bibliographicIssueNumber":"224","bibliographicPageEnd":"36","bibliographicPageStart":"22","bibliographic_titles":[{"bibliographic_title":"美術研究"},{"bibliographic_title":"The bijutsu kenkyu : the journal of art studies","bibliographic_titleLang":"en"}]}]},"item_10001_description_5":{"attribute_name":"抄録","attribute_value_mlt":[{"subitem_description":" Pour les nobles japonais. de l'époque de Heian (IX-XIIe siècles), profondément imprégnés de la foi bouddhique, il était considéré comme un des actes les plus pieux de copier soi-même les saintes écritures ou de les faire copier par les calligraphes renommés, en les ornant avec la décoration la plus soignée. Entre autre, le sûtra de Lotus de la Bonne Loi (Saddharma-pundarîka sûtra) a joué un rôle particulièrement grand dans la vie religieuse de ce temps, en raison de l'importance que lui donnait la doctrine de la secte Tendai. On copia alors fréquemment en huit rouleaux les vigt-huit chapitres de ce sûtra selon la traduction de Kumârajîva (Miao fa lien houa king) ou même parfois, en vingt-huit rouleaux (chaque rouleau étant en ce cas consacré à un chapitre), en y ajoutant habituellement deux autres rouleaux, des sûtra “Wou leang yi king” et “Kouan p'ou hien king” au début et à la fin de la série. Chaque fois qu'une nouvelle copie avait été ainsi exécutée, on organisait une grande cérémonie, soit au temple, soit à la résidence des fidèles et, même dans le palais impérial, cérémonie qui durait huit jours, dix jours ou trente jours (Hokke-hakkó, Hokke-jukkó ou Hokke sanjukkô). On demandait à des moines éminents de procéder chaque jour à la lecture et à l'explication d'un rouleau du sûtra. Cette cérémonie, commencée au milieu du Xe siècle, devint de plus en plus luxueuse au siècle suivant. On s'attache à décorer les sûtra avec des tissus précieux, des morceaux d'or ou d'argent ajourées, des jades et surtout des peintures dans toutes les parties du rouleau. \n Plusieurs séries importantes d'une trentaine de rouleaux chacune subsistent jusqu'à nos jours, telles que celle du Kunô-ji (vers 1141), celle de l'Itsukushima-jinja (offerte par la famille des Heike vers 1164 et connue sous le nom de Heikenôkyô) et celle du Jikô-ji (vers 1200). A part ces fameuses séries qui nous permettent de suivre l'évolution chronologique du style de l'enluminure au XIIe siècle, il y a aussi des sûtra séparés richement décorés, non moins intéressants du point de vue artistique. Nous présentons ici un rouleau du “Samantamukha” (Kouan che yin p'ou sa p'ou men p'in) de la collection de Mon sieur Seiji CHŌKAI, qui a été classé en 1961 comme “Propriété Culturelle Importante.” Quoi que ce soit un rouleau séparé, copié plutôt pour le culte d'Avalokiteçvara, sa décoration picturale attire particulièrement notre attention. Il mesure 23.4cm. de haut et 250.3cm. de long pour ce qui est du sâtra proprement dit. Une feuille d'attestation postérieure (Kiwame-gaki) datée du 1723, se trouve ajoutée à la fin(23.4cm de largeur). Le sûtra est écrit à l'encre de Chine sur dix feuilles de papier, de couleurs variées. Celles-ci sont parsemées, sur les deux faces, de petits carrés d'or et d'argent (kiri-haku) et de lignes d'argent tracées pour faciliter l'écriture (PI. IV). A part la disposition bien raffinée des couleurs des papiers, surtout des violets, la décoration de la partie du texte est plutôt simple, sans aucun élément de peinture. Cependant, au revers de la couverture (mikaeshi) qui sert de frontispice au rouleau, nous trouvons une composition remarquable qui symbolise l'essentiel de ce chapitre, c'est-à-dire la puissance d'Avalokiteçvara (Pl. I-III). C'est un paysage idéalisé représentant le lever du soleil. Un grand disque doré apparaît à demi sur la montagne et tout le ciel brille à son éclat. Les courbes douces du haut de la montagne et des collines sont colorées de vert et de bleu d'un ton clair et frais, sug. gérant la lumière du matin. En bas, les rives déchiquetées (suhama) aux sables dorés sont entourées des lotus en fleurs roses et de rochers de formes variés, comme les pierres arrangées (tate-ishi) des jardins aristocratiques de l'époque. Sur le bleu des eaux, les lignes d'argent trés minces et souples indiquent les vagues et le courant de l'eau. Nous pouvons retrouver la preuve de l'expression délicate de ces vagues, aujourd'hui onircies et indistinctes, grâce aux photographies en infra-rouge ou en rayons-X (Pl. III et fig. 6). Ce qui est le plus intéressant dans cette composition, c'est que l'artiste a inséré, selon la manière “ashi-de”, dans sa peinture quinze caractères chinois, tiré de la 21e stance ou gâthâ de ce chapitre : 无垢清浄光 惠日破諸暗 普明照世間 (“Toi dont la lumiere est immaculée et pure, toi dont le soleil de la sagesse détruit les ténèbres, ...... toi dont l'éclat illumine partout les mondes”). La peinture correspond justte au sens de cette stance, tandis que chaque caractère se trouve incorporé de manière très originale parmi les élémems de la composition (arbres, rochers......), avec des couleurs d'or et de bleu ajoutées aux tracés de la calligraphie.\n Du point de vue du style de la calligraphie et de la décoration des papiers, le texte du sûtra peut être considéré comme datant du milieu du XIIe siècle, plus précisément, des environs de 1140. (En fait, il semble que la première feuille ait été copiée par le donateur lui-méme et les neuf feuilles suivantes par un calligraphe professionnel, les styles des deux mains indiquant la même date). En outre, du fait que l'on peut prouver que le texte et la décoration du frontispice constituent une combinaison originale, nous pouvons également admettre cette date du milieu du Xile siècle en nous fondant sur le résultat d'une étude comparative de la peinture. Ici, les effets décoratifs s'harmonisent heureusement avec le traitement délicat des montagnes, des eaux, des arbres et des fleurs, sans perdre jamais le sens de la nature. Cette harmonie a déjà disparu dans les illustrations du Heike-nôkyô qui datent de ca. 1164. Nous trouvons d'ailleurs, dans les détails de cette miniature, les caractéristiques des peintures du “yamato-e” plutôt que celles de l'enluminure bouddhique, ainsi que l'indique, par l'exemple, la ressemblance de l'oeuvre avec la scène de “Sekiya” du rouleau enluminé du roman de Genji. 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