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図版解説 病草紙(不眠の女)[京都 河本嘉久蔵氏蔵]
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名前 / ファイル | ライセンス | アクション |
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239_20_Akiyama_Redacted.pdf (4.5 MB)
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Item type | 学術雑誌論文 / Journal Article(1) | |||||
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公開日 | 2017-10-05 | |||||
タイトル | ||||||
タイトル | 図版解説 病草紙(不眠の女)[京都 河本嘉久蔵氏蔵] | |||||
タイトル | ||||||
言語 | en | |||||
タイトル | Explanation of Plates: Une Scene du Rouleau des Malades (Yamai-no-soshi): Femme Souffrant D’insomnie | |||||
言語 | ||||||
言語 | jpn | |||||
キーワード | ||||||
言語 | en | |||||
主題Scheme | Other | |||||
主題 | Scene from Scroll of Diseases: Woman Suffering from Isomnia, Owned by Kawamoto Kakuzo, Kyoto | |||||
資源タイプ | ||||||
資源タイプ識別子 | http://purl.org/coar/resource_type/c_6501 | |||||
資源タイプ | journal article | |||||
著者 |
秋山, 光和
× 秋山, 光和× Akiyama, Terukazu |
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抄録 | ||||||
内容記述タイプ | Abstract | |||||
内容記述 | La peinture des planches V et VI représente une dame de la noblesse qui se lève à demi de son lit et compte sur les doigts le passage du temps. La petite flamme rouge de la lampe à huile ainsi que le brouillard bleu couvrant la partie supérieure de la chambre symbolisent le silence de la nuit. Les trois femmes qui dorment à côté accentuent, par contraste, la souffrance de l'insomnie. L'illustration (25.95cm de haut sur 26.7cm de large) est précédée d'une feuille de texte (même hauteur sur 14.5cm de large) qui donne le récit suivant : au village de Kataoka dans la province de Yamato, il y avait une femme qui n'était pas particulièrement malade. Mais elle se désolait de ne pouvoir dormir de toute la nuit... Dans l'état actuel, cette peinture, avec son texte, est montée en kakemono (rouleau à suspendre verticalement). Mais elle faisait partie autrefois du “rouleau des malades” de la collection de la famille Sekido de Nagoya. Depuis le XVIIIe siècle au moins ce rouleau comportait seize scène de même type représentant, avec leurs textes, des maladies curieuses ou des infirmités étonnantes. Il existe à part cinq autres scènes de la même série et la copie monochrome d'un autre rouleau de sujet aussi déplaisant. Du point de vue stylistique, nous pouvons distinguer au moins trois mains dans ces vingt et une scènes originales, bien qu'elles soient toutes de la même époque. La peinture de l'insomnie, avec quelques autres scènes de la même main, est remarquable par l'habileté du dessin très net et le tracé souple des lignes du pinceau. Les couleurs, simples et raffinées, suggèrent fortement une atmosphère nocturne. Le traitement des visages nous fait penser, à la première vue, à la stylisation conventionnelle du hikime-kagihana (l'oeil d'un seul trait et le nez d'un crochet). Mais si on les compare attentivement aux personnages des rouleaux du Roman de Genji, on se rendra compte d'une différence importante. Ici, les traits sont plus vivants et représentent plus directement le contraste entre la physionomie d'une femme insomniaque et celles des trois autres dormant tranquillement (voir les photos agrandies de la planche VI et de la figure de la page 24). La technique et le style nous font dater ce rouleau dans la deuxième moitié du XIIe siècle et le situer assez proche des trois rouleaux de Bandainagon-emaki, attribués à l'oeuvre de Tokiwa Mitsunaga, grand peintre de la cour impériale. D'autre part, quant à la nature de ce “rouleau des malades,” deux interprétations sont possibles. Le sujet a-t-il été choisi pour le simple intérêt des histoires curieuses, comme des recueils de récits populaires (setsuwa-shú) très à la mode à cette période ? Cette hypothèse pourrait s'appuyer sur le ton objectif et même satitique du texte, sans aucune allusion ni au salut religieux ni à la guérison médicale. Ou bien y avait-t-il, sous-jacente, quelque intention religieuse, telle que de faire désirer le salut au paradis d'Amida en montrant les horreurs de ce monde terrestre? La ressemblance de cette oeuvre, des points de vue de la composition, du style et de la calligraphie, avec les rouleaux des enfers (Jigoku-zôshi) et des prêtas (Gaki-zôshi), nous invite à relier ces trois thèmes iconographiques à la doctrine des Six Voies (Rokudô) de la Réincarnation dans lesquelles tous les êtres sont répartis. Cette deuxième interprétation nous paraît plus vraisemblable, car plus conforme à l'esprit du temps, mais à vrai dire nous n'avons aucun argument décisif qui nous permette de trancher la question. |
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書誌情報 |
美術研究 en : The bijutsu kenkyu : the journal of art studies 号 239, p. 20-22, 発行日 1966-03-10 |